4 ans de gouvernance du Président Evariste Ndayishimiye : Désenchantement et Etat au bord de la faillite

Le Burundi est une République multipartite à régime présidentiel où le Président de la République assure le rôle de chef d’État et où le Premier ministre occupe la fonction de chef de Gouvernement. Le processus électoral du 20 mai 2020 qui a conduit le candidat Evariste Ndayishimiye à la présidence de la République a été émaillé de graves violations des droits humains[1] d’autant plus que l’église catholique, qui était le seul observateur crédible sur terrain, a relevé de graves irrégularités qui ont caractérisé cette élection présidentielle[2].

Le Président Evariste Ndayishimiye a été investi le 18 juin 2020 pour un mandat de 7ans, il vient d’achever 4 ans à la tête du pays.

Les premiers jours de son régime furent caractérisés par des discours présidentiels de bonne intention ainsi que ceux des autres autorités œuvrant dans différents secteurs de la vie du pays. Quelques signes d’ouverture furent observés surtout sur le plan diplomatique mais il se remarquera progressivement peu de cohérence entre les paroles et les actes si bien que les Burundais et les amis du Burundi ont fini par perdre l’espoir d’avoir un Burundi unifié et respectueux des valeurs démocratiques.

Tournons La Page Burundi (TLP-Burundi) relève à titre indicatif les grandes préoccupations de la société civile sur la gouvernance d’Evariste Ndayishimiye:

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