Depuis 2015, le Burundi est plongé dans une grave crise politique suite à la candidature controversée de Pierre Nkurunziza pour un troisième mandat.
Cette situation a entraîné une répression systématique marquée par des disparitions forcées, qualifiées de crimes contre l’humanité. Ces pratiques visent les opposants politiques, les défenseurs des droits humains, et même des membres du régime. Les principaux acteurs de ces violations sont les services de sécurité et la jeunesse du parti au pouvoir, dans un contexte d’impunité généralisée.
Malgré l’élection d’Évariste Ndayishimiye en 2020, les violations des droits humains persistent, accompagnées d’une marginalisation des institutions nationales et d’un refus de coopérer avec les mécanismes internationaux.
Entre 2015 et 2023, des milliers d’arrestations arbitraires, assassinats, tortures, et disparitions ont été recensés, alimentant la peur et le silence des familles des victimes.
Les recommandations incluent la criminalisation des disparitions forcées, des enquêtes impartiales, la réhabilitation des institutions nationales, et une coopération accrue avec les mécanismes internationaux.
Les Nations unies, les partenaires bilatéraux et multilatéraux, ainsi que les organisations régionales, sont appelés à intensifier leurs efforts pour exiger justice et prévenir de nouvelles violations en l’occurrence les disparitions forcées.